2007-05-02

En route!

Bon, y'a des journées comme ça.

Rien à faire au bureau. En attente de réponse d'un client pour continuer le développement d'un machin bout de code pour une application conçue par une autre firme et qui est mal foutue et pas documentée. En attente de réponse d'un autre client chez qui je suis censé être capable de me connecter à distance pour faire des tests (ça fait presque 3 mois qu'on essaie de faire fonctionner cette cochonnerie).

Bienvenue dans le merveilleux monde de l'informatique.

Je suis au beau milieu d'un bouquin intitulé A Walk in the Woods, écrit par Bill Bryson, un auteur américain. En fait, je ne suis pas présentement en pleine lecture. J'ai beau n'avoir rien à faire au bureau, je ne suis pas assez côlon pour m'asseoir à mon bureau, livre à la main, bien en vue de mes collègues. Non, il y a quand même des petites choses à faire, du ménage et d'autres patentes, pour faire semblant d'avoir l'air occupé.

Mais revenons au livre, si vous le voulez bien. Ça raconte le périple de l'auteur à travers le sentier des Appalaches, une randonnée de quelques 3500 kms traversant 13 états américains, de la Georgie au Maine. Bryson, qui a entrepris cette "balade" au milieu des années 90, a pondu un récit à la fois drôle et informatif. Le genre de truc qui donne envie de remplir son sac à dos et de partir. Surtout quand t'es sur le neutre, à la job. Je me verrais bien partir quelques mois à l'aventure, dans les Appalaches ou sur le sentier transcanadien, coucher à la belle étoile, arriver nez à nez avec un ours noir et hurler mentalement "TAB*@&%#, KOSSÉ QUE J'FAIS ICITTE? DIRE QUE J'AURAIS PU ÊTRE AU BUREAU, À ATTENDRE TRANQUILLEMENT QUE LES CLIENTS ME RAPPELLENT POUR ME DONNER LES RÉPONSES QUE J'AI BESOIN POUR CONTINUER LE DÉVELOPPEMENT DE LEUR APPLICATION!"

Mais non, blague à part, ça me plairait de jouer au coureur des bois. Je pourrais même écrire un livre sur mon épopée et inspirer à mon tour des légions de jeunes gens à partir à la découverte de leur vrai moi dans les forêts laurentiennes.

Je vais me réserver cela pour plus tard, quand je traverserai la crise de la quarantaine. Ça ne devrait pas tarder, l'âge moyen pour la subir est 46 ans et chez les hommes, semble-t-il qu'elle dure entre 3 et 10 ans, ce qui devrait me laisser amplement de temps pour traverser l'Amérique de bout en bout.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Fantastique la crise de la
quarantaine, ne t'en fait pas,
moi elle dure encore, et oui
même à 69 ans POUAH HA HA HA HI HI
ché pu ou chu rendu POUAH HA HA HI
HI HI...

8:58 p.m.  

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