2007-03-29

Monte le son!

Nous aimons tous consulter des listes et des palmarès. Que ce soit dans les journaux, les magazines, ou même dans les émissions de télé (Les 100 moments les plus embarassants de l'histoire du rock, sur Musique Plus, est un exemple assez trash qui me vient à l'esprit). Sur le web, il y a beaucoup de ces listes, notamment sur des sites commerciaux comme Amazon (les clients du site créent des listes de leurs trucs préférés pour le bénéfice des autres clients du site), mais également sur les blogues. Pour ne pas être en reste avec une tradition naissante, j'ai décidé de concocter mes palmarès personnels.

J'ai une ex-collègue de travail avec qui je discutais très souvent de livres, de musique et de films. On se disait qu'il serait intéressant d'échanger des Top 10 de nos préférences en ces différents domaines. Je débute donc par des disques que j'affectionne beaucoup et qui ont marqué des périodes de ma vie. Certains sont dans mon étagère à CD depuis très longtemps. En fait, certains sont entrés dans ma collection sous forme de vinyle (yo, les jeunes, microsillon, long-jeu, 33 tours, ça vous dit quelque chose?) et sont réapparus un jour sous forme de CD. Je les écoute encore avec beaucoup de plaisir. Mes choix ne sont dans aucun ordre particulier. J'ai même trouvé des clips ou des extraits de spectacles pour la plupart de ces albums, que j'inclus pour votre plaisir auditif et visuel.


Trivium - Arvo Part, Philip Glass, Peter Maxwell-Davies

Ooooooh, musique ésotérique, planante... C'est un truc obscur, que j'avais entendu dans la section de musique classique chez Sam the Record Man, rue Ste-Catherine. Séduit par cet orgue magnifique, j'avais acheté sur un véritable coup de tête. Enregistré dans une cathédrale de Zurich, ce disque contient des pièces de trois grands compositeurs contemporains. Ça tient à la fois de la musique sacrée et de la musique répétitive et c'est assez introspectif. Pas accessible à priori mais vaut la peine d'être entendu. Désolé, pas trouvé d'extrait.


The Catherine Wheel - David Byrne

Cet oeuvre avait été commandée par la chorégraphe new-yorkaise Twyla Tharp, de la compagnie de danse du même nom. La musique de Byrne, leader du groupe The Talking Heads, est rythmée et convient parfaitement à un spectacle de danse moderne (mais qu'est-ce qu'il connaît à la danse moderne, le singe blogueur?). David Byrne est un musicien tout à fait génial et éclectique, qui puise dans tous les styles et dans les musiques de toutes les cultures. Ça donne une musique entraînante avec des paroles bizzares. Une recherche d'informations sur le spectacle nous apprend que celui-ci traite de la désintégration de la famille nucléaire. Les paroles de la pièce His Wife Refused, pour le fun:

A great big house- with nothing in it
He comes home says "Now wait a minute"
He's comin' in
She's goin' out
He turns around says, "What's that about?"

Do what they like, the kid's in school
Think she don't know, now, who's kidding who?
He turns around says "Who wants to know?"
Open the door and there's nobody home!

Go ahead- fill their heads
Go ahead- fill their heads with poison
Take a look- these people are savages!
Take a look- at their misfortune

Yo, la vie trépidante de l'homme moderne, quoi! Go ahead - fill their heads with poison!


The Kick Inside - Kate Bush

Certains critiques l'ont qualifiée de Peter Gabriel féminine. Elle avait certainement un style très à elle et son oeuvre a inspiré plusieurs artistes dont Tori Amos, Fiona Apple, Sarah McLachlan et Sinéad O'Connor, pour ne nommer que celles-là. Chose certaine, sa voix est unique et possède un registre très large (on dit que sa voix couvre huit octaves). Les chansons sont magnifiques malgré la gravité de certains sujets traités (l'inceste, le suicide). Fait à noter, elle avait 19 ans lorsqu'elle a enregistré cet album et certaines des chansons avaient été composées alors qu'elle n'avait que 15 ans. L'album a été co-produit par David Gilmour, de Pink Floyd, qui a été un espèce de mentor pour elle.

La pièce Moving, émouvante avec ses chants de baleines en ouverture. Ça date un peu, en terme de look, mais c'est vraiment la voix qui est sa force.

Wuthering Heights, inspiré du roman du même nom par Emily Brontë.



Lost in Space - Aimee Mann

Aimee Mann est une autre chanteuse avec voix très spéciale, pas spécialement puissante mais très cristalline. Musicalement parlant, ça donne quelque chose de très folk et intimiste tout en étant légèrement pop. L'illustration de la pochette est vraiment jolie. Il y a d'ailleurs deux courtes bd d'accompagnement avec le disque, du même illustrateur.

Clip de la pièce Pavlov's Bell.

The Moth, en spectacle.

La chanson-titre, Lost in Space.



Don't Smoke in Bed - Holly Cole

Holly Cole, c'est une voix et des yeux à donner des chaleurs. Une tonalité grave et sensuelle, très affirmée. Un critique a déjà dit d'elle qu'elle n'avait pas la plus grande voix mais qu'elle savait mieux que quiconque l'utiliser pour livrer le type de chansons qu'elle interprète. Et dans un créneau très pointu mêlant le jazz et la pop, elle trouve le moyen de donner un second souffle à des classiques. Un peu de "human interest" avec ça? Cole est venu au Festival de Jazz de Montréal à plusieurs reprise et semble-t-il qu'elle adore la ville.

Je n'ai malheureusement pas trouvé de clip à intégrer dans le blogue mais il est possible de les regarder directement sur le site de Holly Cole, dans la section "video gallery". Sur cet album, il y a la chanson I Can See Clearly Now, de Johnny Nash. Également, la reprise d'une chanson plus obscure des Beatles, I've Just Seen a Face, qui est sur un autre de ses albums mais qui vaut l'écoute.


The Best of the Song Books - Ella Fitzgerald

L'une des grandes dames de la chanson américaine qui interprète des classiques du jazz chanté. Tantôt ça swinge, tantôt c'est très mollo. Ça fait aussi big band par moment et c'est pas hermétique du tout, contrairement à certaines autres branches du jazz. Ça s'écoute vraiment bien, surtout lors d'une petite ballade en voiture, un dimanche de printemps.

Bewitched, Bothered and Bewildered.



Master serie - Jacques Brel

Au cégep, j'ai eu un cours dont le sujet était la chanson française et dont le travail de session devait porter sur l'oeuvre d'un artiste. Tout le monde voulait s'approprier Brel, possiblement parce que c'est celui dont l'oeuvre semblait la plus intéressante aux yeux des étudiants blasés que nous étions. Personnellement, je connaissais peu ces grands auteurs francophones qu'étaient Brel, Brassens, Montand, Aznavour, Ferrat et j'en passe. Avec le temps, mes horizons musicaux se sont élargis et j'ai découvert avec beaucoup d'intérêt ces monstres sacrés. Brel est un monument parmi les monuments, en raison de sa prose recherchée et de l'intensité de ses interprétations. Y'a de ces oeuvres qui ne se démoderont jamais.

Ne me quitte pas, un incontournable de Brel.

Jef, dans un clin d'oeil à votre humble primate.

Les remparts de Varsovie, sur un ton plus léger.



Tu m'aimes-tu? - Richard Desjardins

Un autre poète, plus près de nous celui-ci. Richard Desjardins, c'est des chansons d'amour criantes de tristesse. Tortueux dans Tu m'aimes-tu et dans Et j'ai couché dans mon char, décapant dans Le bon gars, sombre et vaguement prophétique dans Va-t'en pas. Desjardins n'a pas une grande voix mais il sait transmettre l'émotion de ses pièces.


The Road to You - Pat Metheny

Vieux routier du jazz instrumental, Pat Metheny propose des mélodies apaisantes, très "laid-back". Cet album regroupe des succès interprétés lors d'une tournée européenne. Un autre habitué du Festival de Jazz de Montréal, qui m'avait ravi lors d'un spectacle en trio au Club Soda de l'avenue du Parc. Et ça s'écoute vraiment bien en travaillant.

Last Train Home, en spectacle.

Le très beau Letter From Home.



Koyaanisqatsi - Philip Glass

Philip Glass, alors lui, on aime ou on n'aime pas. Sa musique a ceci de particulier qu'elle est souvent répétitive, mêlant l'électronique à l'acoustique symphonique. Mais c'est surtout l'aspect répétitif de la chose qui a le don d'horripiler bien des auditeurs. C'est à titre de trame musicale du documentaire Koyaanisqatsi que ces pièces prennent toute leur force. J'ai rarement vu mariage aussi réussi de l'image et de la musique que dans ce film, toutes catégories confondues. J'ai vu le film à quatre reprises au vieux cinéma Ouimetoscope tellement ça m'a fait tripper. L'écoute de cet album me ramène aussitôt dans cet extraordinaire univers visuel. Pour avoir assister à un concert de Glass, je dois dire qu'il est assez impressionnant de voir et d'entendre huit claviéristes performer en synchronisation parfaite ses compositions.

Pruit Igoe, tiré du film Koyaanisqatsi.

Vessels, avec ses choeurs sublimes qui donnent la chair de poule, tiré du film Koyaanisqatsi.

Cloudscape, tiré du film Koyaanisqatsi.



A London Symphony - Ralph Vaughan-Williams

Il existe des tonnes d'oeuvres du répertoire classique qui sont admirables. J'aime particulièrement celle-ci. La première pièce, Fantasy on a Theme by Thomas Tallis, est une symphonie superbe, langoureuse et mélancolique à souhait. La deuxième, A London Symphony, est plus sobre et toute en retenue, probablement à l'image du tempérament britannique du compositeur.

Fantasy on a Theme by Thomas Tallis.



Oeuvres pour piano - Erik Satie

Ça, c'est pour les amateurs de piano. L'album contient des pièces courtes, auxquelles Satie donnait des noms assez étonnants: Gymnopédie, Les trois valses distinguées du précieux dégoûté, Choral inappétissant, etc. Joli malgré les noms déjantés, c'est très lyrique et ludique.

Gymnopédie 1, par un musicien anonyme.

Gnossienne 1, par un musicien anonyme.



The Unknown Kurt Weil - Teresa Stratas

Un autre compositeur iconoclaste, engagé politiquement contre le fascime à son époque. Weil a composé la musique de The Threepenny Opera, devenu L'opéra de 4 sous, en français, taux de change oblige je présume. L'opéra avait été écrit par Bertolt Brecht. Les deux ont collaboré à plusieurs reprise au cours de leurs carrières. Les pièces de cet album sont des chansons moins connues de son répertoire, d'où le titre. Teresa Stratas est une soprano canadienne d'origine grecque. Elle est l'une des interprètes les plus connues de l'oeuvre de Weil. Quelle voix!

Youkali: Tango Habanera.

Nanna's Lied, Complainte de la Seine et Buddy on the Nighshift. Le clip ne met pas en vedette Teresa Stratas mais une soprano portuguaise, Tania Valente. Je l'ai inclus pour la magnifique Complainte de la Seine.



En matière de musique rock, autant le dire tout de suite avant de me faire lancer l'accusation, je suis un dinosaure. Oui, je ne jure que par le bon vieux rock des années 60, 70 et 80 (mais surtout des années 70). Ça ne m'empêche pas d'apprécier des trucs plus récents mais j'ai beaucoup de difficulté à vraiment accrocher au rock actuel. Je ne suis, hélas, qu'un grand nostalgique. Au son des premiers accords, pas de cellulaire allumé pour moi, rien que la flamme d'un bon vieux briquet Bic à bout de bras pour la grande communion du rock!


Cosmic Thing - The B-52's

Un groupe néo-pop-punk qui a plus de 25 ans d'existence et qui s'est fait connaître grâce à ses premiers hits, Planet Claire et Rock Lobster. Cet album du début des années 90 est très pop et fait très beach party, à mon avis. À l'époque, je l'ai écouté des mégazillions de fois dans ma vieille Ford Escort, en route pour le travail à la quincaillerie, pour me booster de cette job déprimante.

Apparition du groupe au Today Show de NBC. Deux chansons sur l'extrait, Roam, de l'album Cosmic Thing, et Rock Lobster, de leur premier album. Whoooo, flashback! Danse de l'école secondaire, 1980, moi et mes chums (on ne danse pas voyons donc, on reste sur les côtés du gymnase et on regarde les hystériques se faire aller), on se tord de rire en regardant nos camarades de classe se garrocher par terre à la fin de Rock Lobster. "Rock Lobster... Down! Down! Down!"

Cosmic Thing, en spectacle.

Channel Z, à l'émission Saturday Night Live.

June Bug, en spectacle.



Alive II - KISS

Si je dois admettre un petit plaisir coupable, une kétainerie certaine en matière de goût musical, c'est pour cet album. Kiss, les rois du glam-rock dans leurs plus spectaculaires excès scéniques, Alive II! Cet album m'avait initialement été prêté par un ami. Une ouverture fantastique, la foule scandant le nom du groupe, l'annonceur qui hurle le classique "You wanted the best and you got the best! The hottest band in the world, KISS!", suivi des premières notes de "Detroit Rock City", une intro grinçante à deux guitares, et d'assourdissantes explosions pyrotechniques! De quoi alimenter les fantasmes de rock star de tout ti-cul qui se respecte! Après avoir égratigné la face A du disque 1, j'avais acheté une copie toute neuve que j'avais remise à mon ami alors que je conservais la copie qu'il m'avait prêté. À peine deux ans plus tard, cet ami, converti à la foi chrétienne fondamentaliste, avait brûlé tous ses disques (dont celui-ci, évidemment) et ses livres de science-fiction dans un autodafé pathétique, convaincu que les objets sacrifiés étaient l'oeuvre de Satan. Voilà pour la petite histoire. Quant à moi, la version égratignée a longtemps été la trame sonore de mes séances de "air guitar" endiablées dans le salon du domicile familial, les soirs où j'étais seul, la stéréo dans le tapis! Oups, me voilà "outé"!

Detroit Rock City, lors d'une vieille émission télé.

Love Gun, en spectacle.



Moving Pictures - Rush

Un coup de coeur pour le jeunot de 17 ans que j'étais. Le mariage parfait entre rock pesant et rock progressif. Des envolées instrumentales étourdissantes, des paroles songées (heille, du progressif, t'sé veux dire!). Attiré par la pochette, séduit par son design cartésien (oui, oui, cartésien, avec cet répartition des formes, cet équilibre entre composantes graphiques et typographie, les petites lignes judicieusement proportionnées, très années 80) et sa thématique sybilline (hoooou, un mot songé!), j'avais acheté cet album sans rien connaître du groupe ou de sa musique. Ce fut plus qu'un coup de coeur, ce fut un véritable coup de foudre. Rush est devenu mon groupe fétiche et cet album, considéré par plusieurs comme le meilleur de la formation torontoise, demeure encore aujourd'hui mon préféré. Je ne peux l'écouter sans éprouver cette nostalgie du plaisir de la découverte, de l'excitation des premières écoutes. Mes périodes d'écoute excessive ont d'ailleurs inspiré à ma douce cette phrase célèbre: "Débuzze avec ton Rush!"

Tom Sawyer, filmé pendant l'enregistrement de l'album au studio Le Studio de Morin Heights, dans les Laurentides.

Limelight, lors de la même session d'enregistrement.

L'instrumentale YYZ, au Brésil lors de la tournée 2003. La pièce avait été nominée pour un Grammy en 1982. Le prix avait été donné au groupe The Police (un autre de mes groupes préférés) pour la pièce Behind my Camel.



Superunknown - Soundgarden

Groupe-phare du mouvement grunge, avec Nirvana et Pearl Jam, Soundgarden a connu son heure de gloire avec cet album. La pièce Black Hole Sun avait été comparée à Stairway to Heaven, rien de moins, par Laurent Saulnier, alors critique de l'hebdomadaire Voir, maintenant directeur artistique du Festival International de Jazz de Montréal. Incidemment, j'ai côtoyé Laurent à cette époque lointaine où nous étions dans la même troupe scoute à Pointe-aux-Trembles, et le gars est un véritable maniaque de musique, du moins d'après mes souvenirs (un peu de name-dropping ne fait jamais de tort). Le reste de l'album est aussi solide. Donc, excellente musique, excellents musiciens, excellent chanteur.

Le dérangeant clip de Black Hole Sun.

Le clip de Fell on Black Days.

Feels like suicide, version acoustique.



Day for Night - The Tragically Hip

Un album très sombre, à l'image de la pochette. Probablement le moins commercial de l'histoire du groupe. C'est un peu grunge comme son, pas de synthés, que des guitares, pesantes et omniprésentes. Le groupe de Kingston, en Ontario, n'a pas connu beaucoup de succès au sud de la frontière, ce qui est dommage car j'estime que sa musique est de beaucoup supérieure à plein de trucs qui ont du succès sur le marché américain.

Grace, Too, à l'émission Saturday Night Live.

Inevitability of Death, en spectacle.



Message in a Box - The Police

Un autre de mes groupes fétiches. L'oeuvre est courte (cinq albums et quelques chansons inédites) mais riche. Fusion géniale de rock, de reggae et de punk, The Police a été un coup de massue dans le paysage musical de l'époque. En écoutant de très près, on découvre beaucoup de belles choses au-delà de la voix chaude de Sting: un virtuose inventif à la guitare en Andy Summer et un très grand batteur, Stewart Copeland. Ces deux compères ont par ailleurs composé quelques très bonnes pièces du répertoire, malheureusement occultées par l'apport gigantesque de Sting. Un souvenir personnel, le spectacle au vieux stade Molson de l'université McGill, un soir d'été en 1983. Les rois du reggae rock nous avaient fait danser comme des fous, au point de presque nous faire oublier que Marjo, alors avec le groupe Corbeau, avait enlevé ses bobettes en première partie!

Walking on the Moon.

Message in a Bottle, LA chanson par excellence du groupe.



Live Killers - Queen

La musique de Queen avait ce quelque chose de théatral et c'est probablement pourquoi Freddie Mercury ne chantait pas ses chansons mais les jouait. Live Killers, c'est un merveilleux assemblage de l'oeuvre hétéroclite du groupe. Un excellent dosage entre les envolées improvisées de certaines pièces et l'interprétation rigoureuse des autres. La guitare de Brian May, stridente à souhait, avait ce son unique, inimitable. Et puis point boni pour Freddie Mercury, avec le nom plus cool de toute l'histoire du rock. À mon sens, l'un des meilleurs albums live qui soit.

Killer Queen et I'm in Love With my Car, en spectacle.

Clip de Bohemian Rhapsody.



Wish You Were Here - Pink Floyd

Il y a plusieurs disques de Pink Floyd qui mériteraient de se retrouver dans mon palmarès. Tout l'oeuvre du groupe n'est d'ailleurs qu'une longue succession d'albums ayant pour thème l'aliénation. J'aime ce disque pour la beauté planante des pièces Wish You Were Here et Shine on You Crazy Diamond. Les solos de guitares de David Gilmour sont pour moi parmi les plus beaux du rock (sur tous les albums de Pink Floyd), parmi les mieux accrochés à leurs pièces respectives. Ça coule comme on dit.

Wish You Were Here, lorsque le groupe original s'est reformé, le temps du spectacle Live8.

Shine On You Crazy Diamond, lors de la tournée Delicate Sound of Thunder.


Voilà, lecteurs avides de délices sonores. Maintenant, à votre tour de me faire part de vos coups de coeur!

Prochainement sur votre blogue préféré, les livres et les films.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bonsoir cher primate.

J'ai écouté avec grand plaisir
Jacques Brel et Pat Metheney.

Bonne idée que tu as eu.
J'ai hâte d'écouter les autres!

Salut.

6:27 p.m.  
Blogger JF said...

Salut François,

Envoie nous ta liste! Je te sais grand amateur de musique, j'aimerais bien connaître tes coups de coeur.

Le primate

8:46 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Merci le primate !

J'ai bien aimé voir les vidéoclips de Rush, toi qui m'a fait connaître ce groupe (shame on me).

Tu as effectivement choisi un excellent album de Pink Floyd.

Merci de partager tout cela avec nous.

8:48 a.m.  

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