Quelques notes sur les festivals
C'est difficile ces jours-ci de maintenir le blog. En plus, les vacances approchent et la motivation au travail est... hum, disons... minime.
La semaine dernière, nous avons assisté à deux excellents spectacles au festival de jazz, Elvis Costello et un doublé Guy Nadon et Vic Vogel. Le premier, gracieuseté d'une amie qui a mis la main sur quatre billets, à titre de responsable des commandites du festival pour la boîte qui l'emploie. Quel show il a donné Elvis! Presque trois heures et deux rappels qui n'en finissaient plus (sérieusement, au deuxième rappel, on se regardait en se demandant si on n'allait pas lever les feutres, c'est vrai, quoi, on travaille demain, bordel!). Mais bon, c'était excellent. Costello est une bête de scène. Le bonhomme avait du plaisir à se trouver là et ça paraissait. Lui et son groupe étaient accompagnés d'un pianiste de la Nouvelle-Orléans, Alan Toussaint, et d'une section de cuivres pas piquée des vers. Ce fût un joyeux mélange de pop pseudo-punk et de jazz-blues Louisianais. Pas évident comme ça, à en parler, mais fort efficace sur scène.
Et puis le surlendemain, ce fût le show Nadon-Vogel. Grâce à un concours de Bell, j'ai gagné une paire de billets. Apparemment, très peu de gens ont participé au concours, ce qui a fait jouer la chance en ma faveur. Je n'avais jamais vu Guy Nadon, sauf dans quelques extraits à la télé. C'est tout un personnage. Superbe batteur, il a interprété quelques vieux classiques du jazz avec son groupe. Entre chaque pièce, il venait au micro sonder la foule. "C'tu pas pire à date?" Avec quelques anecdotes et quelques bonnes vieilles blagues de cabaret pour pimenter le tout, il nous a bien amusé. Il s'est même permis quelques réflexions bien songées sur la vie ("la vie est belle, la vie est belle,... pas tout le temps"). Il nous a même joué quelques trucs sur sa batterie artisanale. Bel instrument!
En deuxième partie, c'était le Vic Vogel Big Band. Toujours dans le registre du jazz plus traditionnel mais avec un ensemble plus percutant. Très efficace, des musiciens superbes! Vic Vogel est également un personnage qui a beaucoup de choses à raconter.
.....
Parlant de festival, il y a un truc pas mal impressionnant qui pourra être vu sur le site du festival Juste pour rire cette année. Ce sont les tableaux de Julian Beever. Le type dessine des fresques en trompe-l'oeil sur le trottoir. Ses dessins utilisent un effet de perspective (on dit que c'est anamorphique) qui leur donnent un réalisme HALLUCINANT! Juste pour rire lui a commandé trois oeuvres.
Pour en voir plus, allez sur son site.
.....
Et une autre poutine pour vous amuser, courtoisie du cousin Daniel. C'est un tour de magie en ligne. La sorcière devine le nombre que vous avez calculé et elle ne se trompe jamais.
Saurez-vous percer son secret?
.....
Je vais finir par croire qu'ils se passent le mot. Vous savez, lorsque vous êtes au restaurant et que le serveur ou la serveuse vient amicalement s'enquérir de votre bien-être. "Tout est à votre goût?"
Lorsqu'ils forment les nouveaux, ils doivent leur dire : "Rappelle-toi, tu dois attendre qu'ils aient la bouche pleine pour leur demander."
Y s'foutent de ma gueule à chaque fois, j'ai l'impression.
La semaine dernière, nous avons assisté à deux excellents spectacles au festival de jazz, Elvis Costello et un doublé Guy Nadon et Vic Vogel. Le premier, gracieuseté d'une amie qui a mis la main sur quatre billets, à titre de responsable des commandites du festival pour la boîte qui l'emploie. Quel show il a donné Elvis! Presque trois heures et deux rappels qui n'en finissaient plus (sérieusement, au deuxième rappel, on se regardait en se demandant si on n'allait pas lever les feutres, c'est vrai, quoi, on travaille demain, bordel!). Mais bon, c'était excellent. Costello est une bête de scène. Le bonhomme avait du plaisir à se trouver là et ça paraissait. Lui et son groupe étaient accompagnés d'un pianiste de la Nouvelle-Orléans, Alan Toussaint, et d'une section de cuivres pas piquée des vers. Ce fût un joyeux mélange de pop pseudo-punk et de jazz-blues Louisianais. Pas évident comme ça, à en parler, mais fort efficace sur scène.
Et puis le surlendemain, ce fût le show Nadon-Vogel. Grâce à un concours de Bell, j'ai gagné une paire de billets. Apparemment, très peu de gens ont participé au concours, ce qui a fait jouer la chance en ma faveur. Je n'avais jamais vu Guy Nadon, sauf dans quelques extraits à la télé. C'est tout un personnage. Superbe batteur, il a interprété quelques vieux classiques du jazz avec son groupe. Entre chaque pièce, il venait au micro sonder la foule. "C'tu pas pire à date?" Avec quelques anecdotes et quelques bonnes vieilles blagues de cabaret pour pimenter le tout, il nous a bien amusé. Il s'est même permis quelques réflexions bien songées sur la vie ("la vie est belle, la vie est belle,... pas tout le temps"). Il nous a même joué quelques trucs sur sa batterie artisanale. Bel instrument!
En deuxième partie, c'était le Vic Vogel Big Band. Toujours dans le registre du jazz plus traditionnel mais avec un ensemble plus percutant. Très efficace, des musiciens superbes! Vic Vogel est également un personnage qui a beaucoup de choses à raconter.
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Parlant de festival, il y a un truc pas mal impressionnant qui pourra être vu sur le site du festival Juste pour rire cette année. Ce sont les tableaux de Julian Beever. Le type dessine des fresques en trompe-l'oeil sur le trottoir. Ses dessins utilisent un effet de perspective (on dit que c'est anamorphique) qui leur donnent un réalisme HALLUCINANT! Juste pour rire lui a commandé trois oeuvres.
Pour en voir plus, allez sur son site.
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Et une autre poutine pour vous amuser, courtoisie du cousin Daniel. C'est un tour de magie en ligne. La sorcière devine le nombre que vous avez calculé et elle ne se trompe jamais.
Saurez-vous percer son secret?
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Je vais finir par croire qu'ils se passent le mot. Vous savez, lorsque vous êtes au restaurant et que le serveur ou la serveuse vient amicalement s'enquérir de votre bien-être. "Tout est à votre goût?"
Lorsqu'ils forment les nouveaux, ils doivent leur dire : "Rappelle-toi, tu dois attendre qu'ils aient la bouche pleine pour leur demander."
Y s'foutent de ma gueule à chaque fois, j'ai l'impression.