2006-05-31

La Suisse, yééééé!!!

La famille Oukilé est une famille de grands voyageurs qui nous emmène partout dans le monde. Ainsi, à chaque mois, nous avons le plaisir de découvrir la nouvelle destination des Oukilé. C'est dans le magazine Pomme d'Api, auquel Constance est abonnée, que nous suivons les périples de cette petite famille. Alors, à défaut de nous transporter nous-mêmes dans toutes ces contrées, faute de temps et de bidous, nous pouvons quand même nous évader en contemplant les jolis paysages, magnifiquement illustrés dans les pages glacées du magazine.

Dans le dernier exemplaire, reçu aujourd'hui, quelle ne fut pas notre surprise de constater que les Oukilé étaient... en Suisse! Plus précisément en Valais, à proximité du chalet de la famille Métrailler, que l'on peut même apercevoir sur l'image! Quelle joie de revoir ces magnifiques Alpes! À l'arrière-plan, vous reconnaîtrez le glacier d'Aletsch ainsi que le majestueux Matterhorn (ou le Cervin si vous préférez). Je crois même apercevoir Joseph en train de faire une p'tite raclette!

Ça donne envie d'y retourner le plus tôt possible. En tout cas, ça nous a rappelé de très beaux souvenirs.

Libellés :

2006-05-30

Le summum du bon goût

Il y a un magazine québécois, Summum, qui affiche parmi les titres les plus grotesques qu'on peut trouver sur une page couverture de magazine. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un magazine pour hommes ("le magazine No. 1 pour hommes au Québec") rempli de photos de pitounes et d'articles sur les chars, les gadgets et tout ce qui élève les hommes au Nirvana de la "masculinitude" (cherchez pas dans le dictionnaire).

Ce mois-ci, en couverture, une photo de Jenny McCarthy (un peu actrice, un peu animatrice, un peu fantaisiste, un peu de tout, quoi, mais seulement un peu), qu'on décrit comme une "Jim-Carrey-avec-des-seins".

(Quelques minutes de pause afin de réfléchir à cette notion)

Enfin, bref, vous voyez où j'arrive avec ça, ça vole pas tout à fait très haut. Genre à ras les pâquerettes, tra-la-la! Mais encore mieux, l'un des titres de la couverture dit "L'été en chaleur", sous-titre "Faites gicler votre crème solaire".

Et pour les plus curieux d'entre vous, j'ai trouvé la page couverture sur le site du magazine en question.



Woooow! Dire qu'il y a quelqu'un qui est payé pour inventer ça! Je suis pas dans la bonne business, à écrire du code informatique.

.....

Entendu au bureau:

"Le mari de ma cousine y dit que le yogourt en Europe, il est de 10 à 15 fois meilleur au goût que celui qu'on a ici."

Apparemment, il serait maintenant possible de quantifier le goût des aliments. On arrête pas le progrès. J'essaierai de porter attention à ça lorsque je retournerai visiter la Suisse. Dix à quinze fois plus, ça doit se goûter, ça peut pas faire autrement.

Libellés :

2006-05-27

L'oeuf ou la poule?

C'est confirmé!

Un scientifique britannique affirme que c'est l'oeuf qui est arrivé avant la poule. La raison en est que le matériau génétique n'évolue pas durant la vie d'un organisme vivant. Donc, il faut nécessairement que cela se soit passé dans l'oeuf. Le premier oeuf de poulet aurait été pondu par le représentant d'une autre espèce. Quoi, vous ne pensez tout de même pas que le premier oeuf est apparu spontanément?

Ça me rappelle une blague du comédien Howie Mandel. Il s'était rendu dans un restaurant et avait commandé un oeuf et un poulet pour savoir lequel arriverait en premier.

Enfin bref, c'est autre incertitude qui fout le camp. Quelle angoisse!

L'autre chose absolument certaine que l'on peut affirmer à propos de la volaille, c'est que les poules utiliseront de la soie dentaire lorsqu'elles auront des dents (ça, c'est con comme un gag du chat).

Parlant de volaille, les poulets ont occupé mes pensées deux fois plutôt qu'une aujourd'hui. D'abord la nouvelle sur l'origine de la poule. Ensuite ce fut au supermarché. Comme tout bon consommateur qui se respecte, je consulte la liste des ingrédients sur l'emballage des aliments, préoccupé que je suis de ce que je vais ingurgiter. À plusieurs reprises j'ai vue la mention "poulet séparé mécaniquement" sur des emballages de viande transformée.

Grand bien leur fasse me suis-je dis, mais en quoi la technique utilisée pour décortiquer l'animal serait-elle pertinente à mes yeux? Ou plutôt, est-ce vraiment une information que je souhaite recevoir, à titre de consommateur du produit? Euh, non.

Poulet séparé mécaniquement. Fermez les yeux et imaginez-vous mordant à pleine dents dans un succulent sandwich garni de tranches de poulet séparé mecaniquement. Hmmm, de quoi faire frémir vos papilles, pas vrai?

.....

Aujourd'hui, nous avons planté un arbre dans la cour. Un magnifique, quoique encore un peu chétif, olivier de bohème. Joli nom, n'est-ce pas? En tout cas plus joli que le nom anglais, russian olive. Rien contre les russes mais un arbre bohème, ça fait poétique un brin. D'ailleurs, voyez ce tableau transpirant de poésie, Adrien et Constance saluant la mise en terre du végétal.

Libellés : ,

2006-05-25

La nourriture de l'esprit

J'aime bien lire de bons bouquins. Ça me procure beaucoup de plaisir. J'éprouve énormément de satisfaction à la lecture d'un livre qui m'apprend des choses que je ne connaissais pas. Qui me fait réfléchir et qui suscite des émotions.

Je sais que cela semble évident, voire banal. Mais le pouvoir des mots, des idées, la somme d'information et de connaissances, des expériences et des émotions contenus dans un livre est quelque chose de tout à fait spécial. Quand je regarde ma bibliothèque et que j'imagine toutes ces phrases cachées à l'intérieur des livres, qui attendent d'être parcourues et appropriées, je suis fasciné. On parle souvent du lien tactile, du rapport sensuel qu'on peut avoir avec les livres. Du plaisir de bouquiner en librairie ou d'être bien confortablement assis, un livre sur les genoux. Pour moi, tout cela constitue une expérience qui enrichit et qui sécurise.

J'affectionne mes livres comme des objets précieux et parmi mes humbles possessions, c'est celle qui a la plus grande valeur à mes yeux. Parmi les intérêts que je souhaite transmettre à mes enfants, le plaisir de lire et d'apprendre est parmi les plus importants.

Ok, maintenant qu'on en a fini avec l'intro solennelle et empesée, allons au coeur du sujet. J'aime beaucoup lire, je crois l'avoir énoncé clairement. Et j'aime bien partager le fruit de mes découvertes. Au point d'en être fatiguant. "Hey, lis ça, c'est vraiment bon. J'te dis, tu devrais lire ça, c'est un livre génial." Enfin bref, de temps à autre, je vous ferai une petite chronique littéraire. Rien de très élaboré, juste quelques lignes pour parler de mes lectures plus ou moins récentes.

En commençant par celles-ci.


AU FOND DU LABO À GAUCHE
De la vraie science pour rire
Edouard Launet

Qui a dit que la science était aride et ennuyante? Il faut lire ce livre pour réaliser que les hommes et les femmes de science ne sont pas à cours d'imagination lorsque vient le temps de se lancer dans des études farfelues. Qui se serait préoccupé du bien-être des manchots de l'Antarctique, qui tombaient apparemment à la renverse au passage des avions britanniques durant la guerre des Malouines, sinon les scientifiques? De quel gaz sont constitués les pets de martiens? Pourquoi les gauchers meurent-ils plus jeunes que les droitiers? Un pigeon peut-il faire la différence entre un Monet et un Picasso? Autant de questions qui monopolisent notre quotidien et mobilisent les meilleurs cerveaux de ce monde. Je vous entends vous exclamer, et pendant ce temps, tous ces chercheurs qui gaspillent du temps et des sommes colossales à inventer de nouveaux vaccins. Scandaleux, n'est-ce pas?

Il n'y a de toute évidence pas de limite aux champs d'études dans lesquels la science peut plonger. Comme quoi les politiciens et autres grands gestionnaires de ce monde n'ont pas le monopole du gaspillage. Ce livre nous en parle éloquemment. La grande question, non résolue celle-là, est : il y a des budgets pour ces trucs là?


SURELY YOU'RE JOKING, MR. FEYNMAN!
Adventures of a curious character
Richard P. Feynman

Richard Feynman est un scientifique de renom. Physicien génial, il a été récipiendaire du Prix Nobel de physique en 1965 pour ses travaux sur la mécanique quantique (trop compliqué pour nos petits intellects). Il a débuté sa carrière au sein du projet Manhattan (développement de la bombe atomique) pour ensuite enseigner à l'université Cornell et au California Institute of Technology. À la fin des années 80, il a été membre de la commission d'enquête sur l'explosion de la navette Challenger, où il a fait une démonstration éloquente du problème des joints d'étanchéité qui a mené à la catastrophe que l'on sait. Il est décédé en 1988 à l'âge de 69 ans.

Pas tout à fait une autobiographie conventionnelle, ce livre est un recueil d'anecdotes racontées par le principal intéressé. Feynman était un personnage authentiquement singulier, un vrai libre-penseur qui ne s'embarrassait d'aucune contrainte intellectuelle. L'expression "think outside the box", galvaudée à outrance dans le monde des affaires, collait bien à cet homme. Anecdotique, donc, et relaté par un conteur hors-pair, drôle et lucide. J'ai souri abondamment à la lecture de certains passages. Feynman devait être un professeur extraordinaire, débordant de charisme et d'enthousiasme. On dit souvent que le génie frôle la folie. Dans son cas, c'était une belle et saine folie. Richard Feynman, tu es mon idole!

Voir aussi:
Feynman sur Wikipedia
Le prix Nobel


INTO THE BUZZSAW
Leading journalists expose the myth of a free press
Kristina Bojesson

Ce livre est un recueil d'histoires d'horreur. Des histoires à faire frémir sur les tentatives de contrôle des médias par le gouvernement (américain dans ce cas-ci) et les grandes corporations. De la tragédie du vol TWA 800 à l'implication de la CIA dans des réseaux internationaux de traficants de drogues, en passant par le vol de l'élection présidentielle américaine en 2000. Il y en a pour tous les goûts. Racontés par des journalistes de la presse écrite et électronique, ces récits font état des pressions et des manipulations exercées pour limiter la diffusion d'information dans des dossiers chauds. On constate entre autre à quel point la concentration des médias entre les mains d'une poignée de décideurs est néfaste à la libre circulation de l'information. Que les conflits d'intérêts sont nombreux dans cet univers de convergence. Que des faits indéniables et des méthodes journalistiques irréprochables ne sont pas suffisants quand vient le temps de sortir des scoops qui ébranlent. Qu'une désinformation finement élaborée peut démolir une histoire solide et détruire une crédibilité, voire une carrière. Que les histoires importantes dont les tenants et les aboutissants ont des impacts certains sur le vie des citoyens n'auront pas nécessairement la couverture qu'elle méritent.

Derrière les manchettes insignifiantes et les ragots colportés par les médias, il y a de vrais scandales et de vrais abus qui ont des effets profonds sur nos sociétés démocratiques. Il reste encore d'authentiques journalistes d'investigation, qui fouillent au-delà des communiqués de presse. Des professionnels sans complaisance, qui risquent beaucoup en allant au fond des choses. Dans le monde de l'après 11 septembre, un livre comme celui-ci est plus pertinent que jamais.

Voir aussi :
Project Censored
The Memory Hole

Libellés :

2006-05-22

La science en marche

Ne reculant devant rien pour enrichir le savoir humain, les enfants et moi nous lançons parfois têtes premières dans de fabuleuses expériences scientifiques. Notre dernière expérience de fission nucléaire ayant mal tournée (la zone devrait être décontaminée sous peu), nous nous sommes tournés vers la cuisson d'un pain de savon par micro-ondes. Les détails de cette expérience avaient été publiés dans un magazine à la con et, sidéré de voir que des journalistes avaient fait ce genre de truc, j'ai immédiatement suggéré aux enfants que nous fassions une tentative à notre tour.

Pour ceux que ça intéresse, assurez-vous d'utiliser un four à micro-ondes dont le volume est appréciable (trop petit et il y en aura sur toutes les parois intérieures). Vous devez vous servir d'un pain de savon Ivory (ça ne fonctionne pas avec les autres marques, ça donne un résultat pas du tout spectaculaire et c'est dégueulasse en plus). Donc, le savon est placé au four à micro-ondes pendant 2 minutes à haute intensité. Si vous observez le processus de cuisson, vous aurez le plaisir de voir le pain de savon gonfler tel un grain de maïs soufflé jusqu'à atteindre la taille d'un chou-fleur.














Assez joli n'est-ce pas?

Nous avons également laissé tremper des branches de céleri dans de l'eau colorée (de la rouge et de la bleue), pendant 24 heures. Le résultat est aussi assez heureux. Le colorant est poussé vers le haut (par la pression atmosphérique à travers les capillaires de la tige je pense) jusqu'aux feuilles. Voyez le résultat pour l'eau colorée rouge. Cette deuxième expérience a été faite dans le cadre d'un devoir donné à Adrien par son professeur.




















Pour ce qui est de la première expérience, bien, il pleut depuis des lunes, on finit par devenir un peu zinzin enfermés entre quatre murs et on ne sait plus comment s'occuper à la fin. Voilà notre excuse.

On pourrait bientôt s'adonner à des expériences gastronomiques. En voici une des plus alléchantes, trouvée sur le blogue d'un programmeur qui a lui aussi beaucoup trop de temps sur les bras.

On vous tiendra au courant des résultats.

.....

Entendu au gym:

Gars #1: T'sé quand on étais jeune, pis nos parents nous disaient "Tiens ça court!", pis y fallait avoir les cheveux courts?
Gars #2: Ouein, on avait les cheveux courts.
Gars #1: Moé, mon père, y sacrait parce qu'y ramassait toujours plein d'cheveux dans l'incubateur de la piscine.
Gars #2: Ouein, ouein, l'incubateur de la piscine.
Gars #3: Pas l'incubateur, l'écumoir!
Gars #2: Ouein, l'écumoir.

Un point boni au troisième larron qui savait qu'un écumoir pour la filtration d'une piscine n'est pas un incubateur. Quoique, en maintenant l'eau à une température suffisamment élevée...

Un peu plus tard, deux autres quidams jouent devant moi une autre tranche de vie tout à fait intriguante. Le premier jogge sur un tapis roulant, face à un téléviseur suspendu au plafond. Le téléviseur fonctionne en tout temps, pour le bénéfice des abonnées qui utilisent les appareils d'entraînement cardio-vasculaire, mais le volume est à zéro puisqu'il y a une musique de fond en permanence pour toute la salle. Donc, le deuxième quidam s'approche des contrôles du téléviseur et demande au premier:

Gars #2: Ça te déranges-tu si je le mets au canal Évasion?
Gars #1: Non, non, je regarde pas vraiment.
Gars #2: (en changeant le canal) Y'a la course machin, c'est ben bon. (il y a effectivement une course cycliste sur la chaîne qu'il vient de syntoniser) Le commentateur est super intéressant.
Gars #1: C'est ben correct.
Gars #2: Tu veux-tu que j'te monte le son?
Gars #1: Ça me dérange pas, fais ce que tu veux. (probablement en se disant que si ça peut faire le bonheur du type, ce dernier va lui ficher la paix)

Le deuxième gus augmente donc le volume de la télé pour ensuite repartir à l'autre bout de la salle d'entraînement, trop loin pour voir ou entendre quoi que ce soit à la télé.

Weird!

.....

Dimanche, nous sommes allés au chalet pour la première fois de la saison, question de voir si tout était en ordre. On a tout d'abord activé la pompe à eau (nous buvons l'eau d'un puits), à partir du réservoir situé dans une cabane emménagée sur le côté du chalet. Sous la pluie. Diluvienne de surcroît, à partir du moment où il fallait s'assurer que la tuyauterie n'était pas endommagée et comprendre pourquoi la pression ne s'élevait pas dans le réservoir. Fameux. On a fini par trouver le problème juste comme la pluie achevait. Bien.

Plus tard, alors qu'on venait de terminer notre liste de choses à se procurer et de tâches à compléter à notre prochaine visite, on a aperçu la tête d'un écureuil à travers le trou dans une armoire de cuisine (compliment d'un autre écureuil, il y a quelques années) qui nous observait. La chasse à l'écureuil roux a donc débuté, à travers les chaudrons sous l'évier de cuisine. La bestiole a réussi à s'enfuir par l'ouverture par laquelle les tuyaux de l'évier passent sous le plancher (c'est probablement par là qu'il est entré). À peine s'était-il volatilisé que nous aperçumes un autre écureuil sortir du plafond de la salle de bain pour s'élancer dans les escaliers en direction de la mezzanine.

La chasse s'est donc transportée au deuxième. Nous ne voulions pas faire de mal à l'animal, seulement le pousser vers la sortie. Celui-ci est retourné au rez-de-chaussée pour prendre la poudre d'escampette par la même sortie que son collègue (nous soupçonnons en fait une monsieur et sa dame car nous avons par la suite découvert leur petit nid d'amour). Après avoir colmaté l'ouverture fautive, nous avons fait le tour du chalet pour découvrir plusieurs endroits où les bestioles avaient caché des cocottes de sapins. Ils avaient même vidé une boîte de mouchoirs Kleenex qu'ils avaient chiffonés à l'intérieur d'un tiroir de cuisine. Tous ces endroits avaient échappé à notre vigilance lors de notre arrivée, trop préoccupés que nous étions de faire fonctionner la maudite pompe à eau.

En fin de compte, l'ingéniosité des écureuils nous a bien amusé et les enfants ont bien ri de les voir nous échapper comme ça. Squattés par des rongeurs libidineux. Hé, misère!

Libellés : , ,

2006-05-16

Singing in the rain

J'arrive du gym, il est 23h00 et c'est le déluge!

Ça fait une semaine qu'on a pas vu le soleil. Va falloir sérieusement penser à trouver le trouduc qui est responsable de cette météo de cochon. Je suggère d'organiser une battue pour le débusquer. Ensuite, on le ligote et on le fout dans un placard pour l'empêcher de faire sa danse de la pluie.

En fin d'après-midi, au bulletin de nouvelles télévisé, y'a une miss météo qui a dit, et ce sans aucune trace d'ironie, que c'était difficile à croire mais qu'il pleuvrait encore ce soir et pour les jours à venir. Ça m'a rendu perplexe. Difficile à croire? Vraiment? Je dirais qu'après une semaine d'averses et de temps gris, c'est pas difficile à croire mais c'est DIFFICILE À ENDURER!!! Mais d'où ils sortent les spécimens qui font les bulletins météo? Au bas de l'échelle, j'hésite entre eux et les animateurs de Musique Plus.

J'ai écrit sur le monde virtuel d'Entropia il y a deux jours. Ce matin dans La Presse, il y avait un très court article sur le site Second life, un univers virtuel similaire à Entropia. On retrouve dans cette simulation le même concept de conversion d'argent du monde réel en devises propres à Second Life. On y disait que la première chaine radio de la BBC avait loué pour un an une île dans cet univers virtuel. La chaîne radio prévoit organiser des évènements sur l'île, des concerts où les spectateurs (sur invitation seulement) pourront découvrir les vedettes montantes du rock. Ce sera en fait des retransmissions de concerts live. Le montant de la transaction, pour le bail, n'est pas indiqué mais on peut supposer que c'est substantiel. J'ignore si il pleut dans ces univers virtuels mais si jamais ils doivent présenter des concerts sous la pluie, je connais un tas de miss météo et de vj qui pourraient unir leur grands talents et nous expliquer, le plus sérieusement du monde, en quoi la pluie pourrait influencer la présentation du spectacle.

En attendant, on pourrait essayer de conjurer le mauvais sort en entonnant cette chanson de Dora l'exploratrice.

Pluie, pluie, pluie, va-t-en
On n'veut pas de mauvais temps


Tout le monde ensemble.

Pluie, pluie, pluie, va-t-en
On n'veut pas de mauvais temps


Ça peut certainement pas nuire...

2006-05-15

Un nom est un nom est un nom

Voilà une entreprise avec un nom original. A Hundred Monkeys. Mais il n'y a pas que le nom. La mission de l'entreprise est tout aussi originale. Trouver des noms originaux.

A Hundred Monkeys est une firme conseil dont la spécialité est d'inventer des noms pour des nouvelles entreprises et des nouveaux produits. Elle n'est pas la seule à occuper ce créneau assez particulier mais à mon humble avis, elle est celle qui le fait avec le plus de style. Les deux associés semblent privilégier une approche plus organique et plus intuitive que la plupart de leurs compétiteurs. Pour eux, pas question de travailler en comité de recherche interdisciplinaire ou d'utiliser des logiciels de construction multisyllabique. La création d'une marque de commerce est un processus qui exige de travailler avec ses tripes. On cherche le nom qui a du punch, qui surprend et qui dit quelque chose sur la marque. Après avoir consacré à peu près un mois sur un projet, A Hundred Monkeys soumettra un certain nombre de noms à leur client. Une présélection suivra de même qu'une vérification sur des marques de commerces existantes, afin d'éviter tout conflit. Une sélection ultime sera finalement faite avec le client, généralement en groupe de quatre personnes ou moins.

Et le nom de la compagnie elle-même, qu'est-ce que ça veut dire? Ça vient d'un concept inventé par je ne sais qui, qui veut que cent singes assis assez longtemps à taper sur cent machines à écrire finiront éventuellement par écrire des phrases qui feront du sens, voire même des extrait de l'oeuvre de Shakespeare. Pas bête!

2006-05-14

Le boom immobilier virtuel

Si vous trouvez que le marché de l'immobilier s'est emballé un tantinet au-delà de ce qui est raisonnable ces dernières années, faites connaissances avec l'univers Entropia.

C'est , comme son nom l'indique, un univers mais de type virtuel, en ligne sur le web. On pense immédiatement à un jeu de simulation mais les créateurs (administrateurs?) du site prétendent que non. On nous présente le tout comme un univers réel, avec de vrais personnes (par le biais d'avatars) s'adonnant à de vraies activités et, c'est là le clou de l'affaire, une vraie économie basée sur de l'argent réel. Ainsi, lorsqu'un participant ouvre un compte pour participer à l'univers d'Entropia, il a la possibilité de transférer des dollars du monde réel vers le monde virtuel pour utilisation dans ce dernier. Les dollars transférés deviennent alors des PED (Project Entropia Dollars) dont le cours s'établit à 10 PED pour chaque dollar US converti. Le participant peut dès lors vivre sa vie virtuelle, investir ses PED et espérer en retirer un maximum de rendement. Car il est possible d'acheter du matériel et des propriétés dans Entropia. Tout est virtuel évidemment, mais un participant qui fait de bons placements de ses PED pourrait éventuellement en bénéficier dans le monde du réel. Eh oui, les PED peuvent être reconvertis en dollars US par leur détenteurs, toujours au cours de 10 pour 1.

Ça nous amène au sujet de l'immobilier. Un type, apparemment un acteur et producteur de films du nom de Jon Jacobs, qui avait un petit pécule devant lui et qui cherchait des opportunités d'investissement, à choisi de convertir ses 100 000$ US en PED. Avec son 1 000 000 de PED en poche, le gars s'est acheté un complexe immobilier spatial (virtuel) dans le cadre d'un encan tenu dans l'univers Entropia. Avec ce complexe, il aspire à devenir un magnat de l'immobilier dans Entropia et récolter les fruits de son investissement en vendant des appartements ou en louant de l'espace à des fins d'entreposage (tout ce matériel virtuel, ça prend beaucoup de place et ça doit être rangé quelque part...). Il espère ainsi avoir un retour de 2 400 000 PED la première année. Pensée magique? Sachez qu'il a vendu pour plus de 15 000 PED les 6 premières semaines. Pour des appartements virtuels!

Seulement, il y a peut-être un hic. Le magnat en devenir serait un employé de la firme qui a développé le site en question. Dans cet article, on laisse entendre que la transaction n'est donc peut-être pas aussi spectaculaire qu'elle en a l'air. On aurait arrangé la choses avec le gars des vues (littéralement), pour des fins de spéculation?

Référence : Wikipedia

2006-05-13

Week-end sous la pluie

C'est le week-end tristounet par excellence.

Pluie continue, pas vraiment froid mais pas vraiment agréable pour se promener sous la pluie. On a fait quelques courses et préparé des repas à l'avance pour la semaine à venir. Et on a fait du lavage (devrais-je écrire la lessive, pour le bénéfice des centaines de milliards de visiteurs du blog à l'extérieur du Québec?). C'est tout de même ça de fait, on s'est débarrassé de ces tâches pour le reste du week-end.

On s'est même permis un saut au cinéma en début d'après-midi. On a vu L'ère de glace II et c'était assez amusant. On a profité de certificats cadeaux qu'Adrien a reçu pour son anniversaire le mois dernier. Ça couvrait les entrées pour toute la famille. Et c'est pas donné. Je voudrais pas avoir l'air du gars qui sort jamais mais bordel que c'est dispendieux. On s'est payé un petit pop-corn, deux sacs de bonbons et deux bouteilles d'eau pour la modique somme de 21.45$!

Parlant de l'anniversaire d'Adrien, Maryse et Joseph, la filiale suisse de la famille, avaient laissé ce jour-là deux sympathiques voeux en chansons sur le répondeur téléphonique, dont celui-ci.
On a bien apprécié, surtout Adrien. Il y a beaucoup de talent de l'autre côté de l'Atlantique...

Demain, c'est la fête des mères, on va finir le week-end par une rencontre en famille.

.....

Je sais qu'il est facile de déconner au dépens des us et coutumes révolus. Vrai que les modes et tendances qui ont affligé notre société dans le passé doivent être appréciées dans le contexte qui leur est propre. Mais il y a des trucs qui sont à pisser tellement c'en est ridicule.

Dans le quotidien La Presse d'aujourd'hui, il y a une série d'articles sur le groupe musical Harmonium, groupe phare de la musique québécoise s'il en est un. On y parle évidemment du leader du groupe, Serge Fiori, qui à l'apogée de cette formation musicale (dans les années 70), était devenu pour plusieurs fans un espèce de gourou. Définitivement plus qu'une simple idole aux yeux des amateurs selon l'article et que, dans cette veine, Fiori recevait fréquemment des cadeaux de ses fans. Il reçut notamment une pyramide de crystal (tout à fait dans l'esprit de cette période et du style musical auquel on associait le groupe) et une carte du ciel en macramé.

Ok, relisez lentement, ça dit une carte du ciel! En macramé!

Voilà un concept qui aurait eu sa place dans le téléroman La petite vie de Claude Meunier. J'ai trouvé ça assez rigolo. Une idée comme celle-là, ça se recycle. Je garde ça en tête pour un prochain engouement pour le macramé.

Libellés :

2006-05-11

Devenir un vous

Ça vient lentement, de façon un peu insidieuse. On le voit venir un peu mais on n'y croit pas vraiment.

Et puis un jour, on s'arrête et on se le prend en pleine gueule. Et on se dit: "Calvaire, tout le monde me vouvoie!"

Partout. C'est freakant. Non c'est vrai, la quarantaine, c'est une chose mais de se faire adresser comme un monsieur à gauche et à droite, franchement, je m'habitue pas à ça.

Le summum de l'injure s'est produit il y a 2 jours dans l'autobus, en revenant du travail. Je jure que je n'invente rien. J'étais debout, mon sac en bandouillère, un livre à la main. Une jeune fille dans la vingtaine, assise sur le siège directement à ma gauche me sourit et me demande : "Voudriez-vous vous asseoir?" Après avoir poliment refusé, j'ai regardé autour de moi avec l'impression d'être un vieux pruneau. Ça fesse!

.....

Entendu au gym:

Fille #1 (sur le tapis roulant): J'ai un trip de m'acheter un perroquet.
Fille #2 (sur l'autre tapis) : Ah oui?
Fille #1 : Oui, j'aimerais ben gros avoir un perroquet pour lui apprendre à parler. C'est vraiment super!
Fille #2 : C'est-tu difficile de leur apprendre à parler?
Fille #1 : Ça dépend de la sorte mais de toute façon, je suivrais un cours pour lui apprendre à parler.

Hmm. Premièrement, comment elles font pour se parler en faisant du tapis? Viarge, moi, après 2 minutes là-dessus, je suis en hyperventilation. Totalement incapable de simplement dire que j'ai besoin d'oxygène et d'un massage cardiaque. C'est une chose. L'autre affaire, c'est pourquoi c'est pas le perroquet qui irait suivre un cours? C'est lui qui a besoin d'apprendre non? Pourquoi ne pas éliminer un intermédiaire?

Je pense que ces gens ont trop de temps libre.

Libellés :

2006-05-10

Je te blogge, tu me blogges, par la barbichette...

Bienvenue sur le blog du primate.

Le primate a choisit de diffuser dans la blogosphère.

Ta-dam! Tambours, trompettes, bouteille de champagne fracassée sur le bord du PC, rien de trop cérémonial, quand même.

La quoi???

La blogosphère. B-l-o-g-o-s-p-h-è-r-e. C'est le nom donné à l'univers du blog.

C'est quoi un blog?

C'est un site web, comme celui-ci, qui prend la forme d'un journal dans lequel l'auteur publie des textes de façon périodique. Blog est un diminutif de l'expression weblog, journal sur le web.

Ça sert à quoi?

Ça sert à diffuser des opinions, écrire des pensées, ventiler des frustrations, confier des fantasmes, partager une passion, exprimer sa créativité et j'en passe. Pour bien saisir l'extraordinaire éventail des sujets traités dans des blogs, gaspillez quelques minutes de votre vie à vous promener à travers les blogs hébergés par Blogger (qui n'est qu'un hébergeur de blogs parmi tant d'autres). Cliquez sur le lien NEXT BLOG affiché dans le coin supérieur droit de cet écran. Ce lien vous amènera sur un blog différent à chaque fois. On tombe parfois sur des petits bijoux de sites. Beau contenu, belle présentation, il y a des gens vraiment très créatifs.

La blogosphère, en chiffres, ça donne à peu près ceci, en date du mois d'avril 2006:

- Il y aurait 35,3 millions de blogs sur le web
- Le nombre de blogs a doublé tous les 6 mois depuis 2003
- En moyenne, un nouveau blog est créé à chaque seconde de la journée
- 55% des bloggers (19,4 millions) publient toujours après 3 mois
- 1,2 millions d'entrées sont publiées dans des blogs à chaque jour (50 000/heure)

Ça fait du blog en ta...

Source : Technorati

.....

Et le primate lui, de kessé?

Le primate est un fier représentant de son espèce. Il est effectivement là, parmi la foule, à observer ses congénères. Il note, il écoute, il se désole parfois mais se bidonne aussi assez souvent. Il se dit que tant qu'à étudier ses semblables, autant partager le fruit de ses observations dans l'anonymat de la blogosphere (anonymat? peureux, va!).

De jour, il fait son petit train-train, genre métro-boulot-dodo. Il aime bien occuper son esprit avec quelques bonnes lectures (vive le transport en commun!), un peu de tivi, diverses activités avec sa progéniture et bien plus. Et bien qu'il ait acquis la station debout depuis des lunes, il passe beaucoup de temps assis, travail oblige. Beaucoup trop de temps, diraient certains, pour la gracilité de sa silhouette. C'est pourquoi, depuis peu, il s'est mis à l'activité physique dans un de ces insolites lieux nommés "gym" (le fitness comme disent les européens, va savoir). Parlant de faune...

Évidemment, ce blog l'occupera un petit peu aussi. Une autre patente pour se coucher tard.

Anyway, à suivre...