Chroniques de fin d'octobre
Ce matin, dans l'ascenseur, j'ai croisé un type qui portait des souliers de marque Hush Puppies. Identiques à une paire de souliers que j'ai possédée il y a environ dix ans et que j'ai gardée pendant plusieurs années. C'étaient des souliers durables, confortables, qui ne se démodaient pas (impossible, dirait les femmes, pour qui l'idée de ne pas renouveller la garde-robe de chaussures au moins 4 fois par année est une hérésie). J'ai résisté à l'envie de lui dire que j'en avais eu des pareils il y a dix ans. Aurais-je passé pour un quidam sarcastique et moqueur?
Toujours est-il que j'ai trouvé le modèle (ce sont les Mall Walker) sur le site web de la compagnie Hush Puppies. Incroyable! Je n'avais pas idée qu'on pouvait toujours les trouver sur le marché (je ne suis pas vraiment du genre à faire du lèche-vitrines devant les boutiques de chaussures). Inchangés, après toutes ces années. Épatant.
À catégoriser parmi les classiques.
.....
Demain, l'Halloween. J'ai à la maison une bestiole de 4 ans qui a enfilé son costume de sorcière à tous les soirs, dès son retour de la garderie, la semaine dernière. Dire qu'elle a hâte est ce qu'on appelle un "understatement".
.....
J'ai, pour la enième fois, eu recours à l'outil de conjugaison du site TV5 (excellent, par ailleurs) pour savoir comment conjuguer le verbe appeler. Cette fois-ci lors de la rédaction du paragraphe précédent. J'ai bien essayé, pour une fois, de comprendre la règle grammaticale qui détermine si la conjugaison appropriée exige un "l" ou deux "l" dans la dernière syllabe.
Voici ce que je comprends. Le verbe appeler prend seulement un "l" lorsque ce dernier est suivi de n'importe quelle voyelle (appelons, appelais, appelâmes, appelions, etc) ou d'un "e" qui est accentué (appelé, appelèrent) ou qui est lui-même suivi d'une lettre qui, en s'y combinant, change sa phonétique (appelez). Pour tous les autres cas, où le "e" se prononce "e" (appelles, appellerez, appelleras, etc), deux "l" sont requis.
Des fois la langue française, c'est pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. J'ai déjà lu que l'ajout de lettres à l'orthographe de bien des mots avait été une initiative de moines, qui retranscrivaient les manuscrits au moyen-âge. Les congrégations, rémunérées pour ce travail, l'auraient été au nombre de lettres écrites. Les moines auraient donc allègrement ajouté des lettres pour rendre leur corvée un tantinet plus lucrative. Et qui aurait pu les contredire, ils étaient parmi les rares à savoir écrire!
.....
La recherche du bonheur est une quête sans fin, herculéenne, une épopée qui souvent ne trouve pas sa conclusion même après une longue et périlleuse traversée du temps. Et qu'est donc le bonheur, sinon une suite granulaire et incrémentale de petits plaisirs éprouvés au fil du temps? Non, je ne cherche pas à faire ici de l'existantialisme éculé. Je dis plutôt, parfois il est nécessaire d'établir des bilans et de se réjouir de ses acquis. Dresser la liste des gratifications du quotidien et partager notre bagage de sagesse, voilà qui nous rapprochera tous de l'état de grâce convoité.
Alors dans le but d'enrichir l'expérience planétaire de mes coprimates, je débute aujourd'hui la liste des Secrets futiles et anodins (relisez le sous-titre du présent blogue) de la vie pleine et gratifiantemd. Cette liste, vous le verrez, est évidemment très arbitraire.
Secret futile et anodin de la vie pleine et gratifiantemd # 1:
Le secret d'un pâté chinois sublime réside dans l'ajout d'un oignon moyen émincé à la viande hachée (en fait, la viande hachée est ajoutée après l'oignon).
Voilà. Simple mais efficace.
Dès aujourd'hui, j'abandonne les thérapies gestalt, les anti-dépresseurs et les drogues psychotropes et je me consacre entièrement à la recherche du bonheur à travers l'établissement de cette liste. J'ai l'impression qu'elle pourrait éventuellement contenir sa part de références alimentaires. Possiblement. Elle reste toutefois à être étoffée. C'est un travail qui n'aura pas de fin, un "work in progress". Enfin, pour l'aspect alimentaire de la chose, t'sé, chacun ses béquilles, pas vrai?
Toujours est-il que j'ai trouvé le modèle (ce sont les Mall Walker) sur le site web de la compagnie Hush Puppies. Incroyable! Je n'avais pas idée qu'on pouvait toujours les trouver sur le marché (je ne suis pas vraiment du genre à faire du lèche-vitrines devant les boutiques de chaussures). Inchangés, après toutes ces années. Épatant.
À catégoriser parmi les classiques.
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Demain, l'Halloween. J'ai à la maison une bestiole de 4 ans qui a enfilé son costume de sorcière à tous les soirs, dès son retour de la garderie, la semaine dernière. Dire qu'elle a hâte est ce qu'on appelle un "understatement".
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J'ai, pour la enième fois, eu recours à l'outil de conjugaison du site TV5 (excellent, par ailleurs) pour savoir comment conjuguer le verbe appeler. Cette fois-ci lors de la rédaction du paragraphe précédent. J'ai bien essayé, pour une fois, de comprendre la règle grammaticale qui détermine si la conjugaison appropriée exige un "l" ou deux "l" dans la dernière syllabe.
Voici ce que je comprends. Le verbe appeler prend seulement un "l" lorsque ce dernier est suivi de n'importe quelle voyelle (appelons, appelais, appelâmes, appelions, etc) ou d'un "e" qui est accentué (appelé, appelèrent) ou qui est lui-même suivi d'une lettre qui, en s'y combinant, change sa phonétique (appelez). Pour tous les autres cas, où le "e" se prononce "e" (appelles, appellerez, appelleras, etc), deux "l" sont requis.
Des fois la langue française, c'est pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. J'ai déjà lu que l'ajout de lettres à l'orthographe de bien des mots avait été une initiative de moines, qui retranscrivaient les manuscrits au moyen-âge. Les congrégations, rémunérées pour ce travail, l'auraient été au nombre de lettres écrites. Les moines auraient donc allègrement ajouté des lettres pour rendre leur corvée un tantinet plus lucrative. Et qui aurait pu les contredire, ils étaient parmi les rares à savoir écrire!
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La recherche du bonheur est une quête sans fin, herculéenne, une épopée qui souvent ne trouve pas sa conclusion même après une longue et périlleuse traversée du temps. Et qu'est donc le bonheur, sinon une suite granulaire et incrémentale de petits plaisirs éprouvés au fil du temps? Non, je ne cherche pas à faire ici de l'existantialisme éculé. Je dis plutôt, parfois il est nécessaire d'établir des bilans et de se réjouir de ses acquis. Dresser la liste des gratifications du quotidien et partager notre bagage de sagesse, voilà qui nous rapprochera tous de l'état de grâce convoité.
Alors dans le but d'enrichir l'expérience planétaire de mes coprimates, je débute aujourd'hui la liste des Secrets futiles et anodins (relisez le sous-titre du présent blogue) de la vie pleine et gratifiantemd. Cette liste, vous le verrez, est évidemment très arbitraire.
Secret futile et anodin de la vie pleine et gratifiantemd # 1:
Le secret d'un pâté chinois sublime réside dans l'ajout d'un oignon moyen émincé à la viande hachée (en fait, la viande hachée est ajoutée après l'oignon).
Voilà. Simple mais efficace.
Dès aujourd'hui, j'abandonne les thérapies gestalt, les anti-dépresseurs et les drogues psychotropes et je me consacre entièrement à la recherche du bonheur à travers l'établissement de cette liste. J'ai l'impression qu'elle pourrait éventuellement contenir sa part de références alimentaires. Possiblement. Elle reste toutefois à être étoffée. C'est un travail qui n'aura pas de fin, un "work in progress". Enfin, pour l'aspect alimentaire de la chose, t'sé, chacun ses béquilles, pas vrai?
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